Le protocole de stanish dans le traitement des tendinites ou plutôt des tendinopathies

Les cliniciens ont utilisé le terme tendinite pour décrire virtuellement toutes les structures tendineuses douloureuses ainsi que les gaines synoviales et bourses adjacentes. Actuellement deux types de classification sont décrits.
L’une repose sur les structures anatomiques impliquées ; l’autre sur la douleur et le niveau de performance physique affecté.

Le traitement des tendinites chroniques n’est pas aussi logique que celui des tendinites aiguës, puisqu’elles ne présentent pas la réponse inflammatoire classique. Seule une dégénération du tendon est observée lors d’une tendinite chronique.
Le postulat suivant peut être néanmoins fait : on soigne les tendinites chroniques en respectant la même progression que pour les tendinites aiguës.

Le stretching fait partie intégrante du programme. En augmentant la longueur de repos de l’unité muscle-tendon, nous pouvons diminuer le stress qui aurait lieu durant la même piste de mouvement. La recherche a démontré que le stretching pouvait renforcer le tendon.

Augmenter la charge soumettra le tendon à un stress plus grand et formera la base de la progression du programme. Ce principe de surcharge progressive est la base de tous les programmes d’entraînements.

Augmenter sa vitesse de contraction pour traiter sa tendinite.
La force sur le tendon est liée à la vitesse de contraction musculaire. Augmenter la vitesse du mouvement devrait aussi augmenter la charge sur le tendon.

Ce travail a pour buts d’améliorer la résistance à l’étirement du complexe musculo-tendineux et lui permettre de résister aux contraintes liées à la pratique sportive.
Il ne peut être envisagé que sur un tendon indolore, sous peine de voir s’aggraver la lésion.