Les sinus -aériens- sont des cavités osseuses remplies d’air.

Une sinusite ou rhino-sinusite est l’inflammation des muqueuses qui tapissent la cavité de la face avec une augmentation de l’épaisseur de la muqueuse qui diminue le diamètre interne des sinus.

Au cours de mes études je me former dans le traitement des rhinites et sinusites chroniques touchant les jeunes enfants mais aussi les adultes souffrant de ces troubles ORL.

Ma méthode de traitement naturelle des sinusites et rhinites chroniques :

Ecouter l’historique de vos douleurs constitue la première étape du diagnostic. Le plus souvent, les douleurs (faciale, sinusienne, auriculaire) et la détermination de leur nature (perte d’odorat, nez bouché, mauvaise haleine…), permet de formuler un « diagnostic différentiel ». 

Les sinusites chroniques ainsi que les rhinites chroniques réagissent très bien.

Mon protocole de traitement naturel -uniquement applicable sur les sinusites et rhinites chroniques- avec ou sans perte d’odorat, de goût et consiste en d’infimes manipulations  (douces pressions et  vibrations alternées) des os propres du nez mais aussi du crâne.

Le traitement d’une rhinite ou d’une sinusite chronique au sein du cabinet de la tendinite comprend une multitude de techniques manuelles ancestrales mais aussi contemporaine : un travail des os de la face et du crâne, de l’auriculothérapie, du tuina -massage thérapeutique chinois-.

Un travail des épaules, de la nuque sera également indispensable ainsi qu’un travail à distance sur la sphère ORL grâce à la réflexologie plantaire.

En général j’ai besoin de voir mes patients enfants ou adultes 3 à 4 fois maximum : les 2 premières consultations à une dizaine de jours d’intervalle puis la 3ème consultation 1 mois après et ci-nécessaire une dernière fois 2 mois plus tard.

La très grande majorité de mes patients retrouve entièrement l’usage de leur capacité respiratoire, du goût, de leur odorat et peuvent profiter pleinement de la vie après 2 à 3 traitements.

 


Le cabinet de la tendinite traite uniquement les rhinites et sinusites chroniques.

Un bébé ou un enfant qui a une rhinite ou sinusite depuis quelques jours ne pourra être pris en charge au sein du Cabinet et sera référé vers son pédiatre ou vers un ORL.

Par contre n’hésitez pas à nous contacter si votre enfant a une sinusite chronique ou une rhinite chronique.


 

Les motifs de consultation pour une sinusite ou une rhinite :

 La pathologie sinusienne s’exprime essentiellement sous la forme de cinq symptômes variables :

  • obstruction nasale – nez bouché
  • rhinorrhée – écoulement nasal
  • douleurs sinusiennes – douleur faciale (ex : douleur frontale gauche)
  • perte d’odorat – anosmie
  • crises d’éternuements

Les symptômes secondaires d’une sinusite :

  • Toux
  • Fièvre
  • Maux de tête – céphalées
  • Mauvaise haleine – halitose
  • Douleurs auriculaires – Otalgie

 

Une sinusite chronique

Une sinusite chronique est la conséquence d’épisodes infectieux insuffisamment traités et est souvent favorisée par des facteurs anatomiques ou allergiques.

  •  douleurs frontales (rares quand elles existent)
  • mouchage muquo-purulent ou glaireux ou franchement purulent uni ou bilatéral
  • parfois mouchage postérieur (dégluti ou craché : ça coule derrière)
  • possibilité de mauvaise odeur dans le nez (l’environnement ne le sent pas)
  • sensation de plafond bas (douleur dans les yeux, impression que quelques chose appuie sur les yeux)
  • échancrure sous orbitaire douloureuse
  • hypersensibilité quand on se penche en avant

Possibilités de répercussions d’une sinusite chronique :

  • oculaires
  • auriculaires (otite séromuqueuse, autorhée – écoulement mucco-purulent)
  • au niveau des voies aériennes (larynx trachée bronches) : enrouement, toux, crachats, souvent exagérés le matin
  • sur les voies digestives : dyspepsie (difficulté à digérer) et douleur d’oesophagite.

Les différentes localisations de la sinusite suivant les âges :

  • La sinusite ethmoïdale (chez le nourrisson et l’enfant)
  • La sinusite maxillaire (la sinusite la plus fréquente, possible dès l’âge de 4-6 ans car, avant, le sinus maxillaire n’est pas complètement formé)
  • La sinusite frontale (sinusite possible à partir de sa formation vers l’âge de 11-13 ans)
  • La sinusite sphénoïdale (après 15 ans)

La sinusite aigüe

Elle atteint le sinus maxillaire d’un coté (rarement les deux) et peut s’étendre à l’ethmoïde, au sinus frontal et au sphénoïde.

La sinusite aigüe se caractérise par une douleur :

  • unilatérale de la face péri-orbitaire
  • pulsatile
  • accrue par l’effort et la position déclive
  • évoluant par crise
  • souvent accrue en fin de journée, pouvant provoquer l’insomnie

La sinusite aigüe entraine :

  • des obstructions nasales avec un mouchage abondant épais et purulent parfois accompagné de saignements.
  • une très vive douleur à la palpation de la région sous-orbitaire.
  • une présence de pue visible par rhiniscopie au niveau du méat moyen. C’est là que vient s’aboucher l’orifice de presque tous les sinus, sauf le sphénoïdal. Si les méats sont bouchés, le passage de l’air est réduit du coté douloureux.
  • dans certains cas, un engorgement de pue atrocement douloureux peut nécessiter une ponction.

Sinusite, perte de goût et d’odorat :

Salé, sucré acide, amer… le goût est un ensemble de sensations simultanées -gustatives, olfactives, tactiles, thermiques-, ressenties lorsqu’un aliment est en bouche.

Le goût est également formé par l’apprentissage et par des facteurs culturels. Les causes d’une perte de goût sont souvent liées à une baisse des fonctions sensorielles (par exemple l’aptitude à reconnaître les saveurs) et notamment à une perte de l’odorat.

Lors de la mise en bouche, l’aliment se mélange à votre salive. Il s’agit de l’agent solubilisant des saveurs. Les arômes se libèrent alors et sont perçus part votre système olfactif via la voie rétronasale, pour les arômes volatiles et notre système gustatif. Il est difficile de différencier le goût, de l’odeur alors dégagée. C’est cependant bien la physiologie du goût qui sera expliquée.

Parmi les différentes causes de la perte de goût et d’odorat la rhinite aiguë représente 26% des causes et 15% les rhinosinusites. Les causes chimiques sont en cause dans seulement 2% des cas.

Dans le cas d’une perte totale des odeurs -anosmie- dans 85% des cas s’accompagne une perte de goût.

J’entend encore trop de patient avoir entendu ce discours «  Accepter votre handicap » et ne savent plus quoi faire.

Le goût n’est pas une exclusivité de la langue.

Les principaux médicaments capables d’induire des troubles gustatifs.

  • Cardio-vasculaires : IECA, BCC, Antiarythmiques,
  • Diurétiques, Hypoglycémiants,Béta-Bloquants
  • Anti-infectieux : Céphalosporines, Macrolides, Métronidazole, Pénicillines, Quinolones, Sulfamidés, Tétracyclines. Anti- fongiques
  • Anti-viraux : didanosine, zidovudine…
  • AINS : ibuprofène, indométhacine, diclofénac, ….
  • Hypoglycémiants : Biguanides, tolbutamide, glipizide, insuline,… Antihistaminiques et décongestionnants
  • Psychotropes , Anxilytiques, hypnotiques,Antidépresseurs,Antipsychotiques,Lithium
  • Relaxants musculaires, Anti-Parkinsoniens, Anti-convulsivants, Immunosuppresseurs, Antiémétiques, Anti-H2, Antispasmodiques.

La rhinite est une affection fréquente et souvent considéré à tort comme banale. Une rhinite récidivante ou chronique peut avoir un impact lourd sur la vie quotidienne des patients.

Les rhinites sont des inflammations aiguë ou chronique de la muqueuse des fosses nasales. Celle-ci peut être allergiques ou pas.

La rhinite est souvent liée à d’autres troubles comme l’asthme et/ou la sinusite, cause d’insomnie et de fatigue…

Il existe des rhinites aiguës dont l’évolution est inférieure à 4 semaines, la rhinite récidivante où l’on note une résolution complète des signes cliniques, endoscopiques et radiologiques entre les épisodes et des rhinites chroniques, c’est sur ces deux dernières que je peux intervenir.

 

 

On peut distinguer différentes  rhinites :

-les rhinites liées à une infection virale ou bactérienne, pouvant induire une perte d’odorat,

-les rhinites liées à un défaut anatomique des fosses nasales,

-les rhinites liées à des modifications hormonale : grossesse, acromégalie ou hypothyroidie.

Au cours de la grossesse, la rhinite survient en général après le premier trimestre et s’aggrave au cours du troisième trimestre, et disparaît le plus souvent dans les deux semaines qui suivent l’accouchement. L’obstruction nasale est bilatérale surtout en fin de grossesse, non expliquée par une infection des voies respiratoires supérieures ou par une allergie.

-les rhinites alimentaires : on décrit des rhinites liées à l’ingestion d’éthanol, des rhinites par histaminolibération (poisson, chocolat…). D’autres substances sont vaso-actives et provoquent des effets analogues, ce sont la tyramine, présente dans le chocolat et certains vins rouges, la caféine, la théobromine, l’alcool lui-même, les sulfites (E 220 à E 228) la tryptamine, la sérotonine,… Les rhinites au piment procèdent d’un mécanisme cholinergique. La rhinite congestive et sécrétante banale ou rhinite gustative est due à la consommation d’aliments chauds ou irritants pour le nerf trijumeau comme la moutarde, le poivre ou le raifort.

-les rhinites liées à l’abus de médicaments : il s’agit parfois d’un effet secondaire d’un traitement institué pour une autre pathologie.

Les rhinites médicamenteuses succèdent à l’abus de décongestionnants topiques : mimétiques représentés essentiellement par les dérivés de l’oxymétazoline et de la phényléphrine

Les rhinites à l’aspirine et aux autres AINS est une une manifestation occasionnelle de l’intolérance à l’aspirine. Elle peut être induite par l’ensemble des anti-inflammatoires non stéroïdiens. La physiopathologie de ces rhinites repose essentiellement sur la production excessive de leucotriènes cystéinés.

-les rhinites allergiques : rhinite chronique ou saisonnière, un des symptômes allergiques est une réaction immunologique forte, provoqué par une ou des  substances allergènes inhalées avec l’air : pollens, acariens, moisissures, émanations industrielles, incinération ou brûlage, circulation automobile, fumée de tabac…

-les rhinites vasomotrices : la symptomatologie n’est pas spécifique, se résumant à une sensation de congestion nasale plus ou moins associée à des sensations de pesanteur faciale. La négativité des tests allergologiques, l’absence de facteurs irritants ou de facteurs déclenchants spécifiques amènent à conclure à ce diagnostic.

-les rhinites atrophiques : dégénérescence du cartilage nasal et du tissu nasal avec dysfonctionnement important de la muqueuse nasale conservée, souvent accompagnée d’odeurs fétides (ozène), de saignements de nez et de croûtes,

-la rhinite atrophique secondaire :  résultat d’une ablation chirurgicale d’une quantité excessive de cornet nasal, la turbinectomie (résection de cornets),

-la rhinite du sportif : rhinorrhée déclenchée par l’exercice physique en atmosphère froide.

 

Les rhinites chroniques :

Inflammation chronique de la muqueuse des fosses nasales caractérisée par son installation dans le temps.

Il existe différentes formes de rhinites chroniques :

– rhinites chronique purulente simple : clinique semblable à la rhinite simple, mais caractérisée surtout par la rhinorrhée permanente , purulente, non fétide. Peut évoluer vers l’obstruction nasal et la respiration buccale (chez l’enfant, une respiration buccale permanente exagère le palais creux par traction de la mandibulaire toujours ouverte. Existe dans ce cas, des rhinites saisonnières (rhume des foins), atteintes saisonnière allergiques de quelques semaines à quelques mois.

– rhinite chronique hypertrophique : stade ultérieur d’une rhinites simple, la muqueuse est hypertrophiée, elle dégénère et se transforme en tissus scléreux, la rhinoscopie montre une muqueuse grisâtre et ne se rétracte pas au touché, et parfois mamelonnée.

L’obstruction nasal est chronique avec accentuation de la sécheresse pharyngée, et céphalée.

– rhinite chronique atrophique, la trophicité de la muqueuse nasale est assujettie à une étroitesse relative de la filière nasale.  Si la filière est trop large (forme particulière, facteur héréditaire, traumatisme facial, intervention sur les cornées), les sécrétions muco-purulentes se dessèchent et forment des croutes nauséabondes : Ozène, fréquent chez la jeune fille.  L’atrophie de la muqueuse peut être aggravée par des facteurs neuro endocriniens et circulatoires généraux : puberté chez les jeunes filles. L’ozène atrophique est caractérisée par des fosses nasales très large, une fétidité extrême, et des croûtes verdâtres. La seule solution, c’est le rétrécissement chirurgical nasal.

Certains facteurs peuvent favoriser une rhinite :

-facteurs particuliers : froid, surmenage, tabac, alcoolisme

-modifications générales : grossesse, les problèmes endocriniens, les problèmes circulatoires abdominaux

-certaines  pathologies : la grippe, rougeole

Les différents stades de la rhinite :

stade de début : signes locaux , éternuement, larmoiement, douleurs faciales, obstructions nasales, rhinorrhée aqueuse.

Les signes généraux : frissonnements , courbature, pesanteur de tête, céphalée, discrète altération de l’état général ;

-stade ultérieur : épaississement des sécrétion nasales qui deviennent jaunâtre ;

-stade suivant : les sécrétions redeviennent claires.

Complications d’une rhinite :

-otites,

-sinusites,

-atteintes laryngo-trachéo-bronchique,

-méningites (rarement).

Rhinites aigüe :

Inflammation aigüe de la muqueuse des fosses nasales (coryza, rhume commun, rhume de cerveau/ rhinite aigüe épidémique, rhinite virale)

Clinique : semblable à celle déjà évoquée, et la rhinoscopie montre une muqueuse rouge hypertrophiée.

Étiologie : contagion par les gouttelettes de Flügge dispersées par toute personne qui tousse, éternue ou parle.

Incubation  : 1 à 3 jours. 

 

Physiopathologique ostéopathique de la rhinite :

  • muqueuse rhinopharyngée très vascularisée,
  • les vaisseaux sont adhérents à l’os,
  • une désadaptation des sutures provoque un réflexe local de vasodilatation
  • la vasodilatation artérielle entraine une augmentation de pression hydrostatique capillaire et provoque un oedème de la muqueuse.
  • une désadaptation sphéno-basilaire (engagement trop important de la sphéno-basilaire ou problème de morphologie occipitale), provoquant un problème d’extension crânienne au niveau de la face.
  • des contraintes mécaniques directes au niveau de la face provoquée des perturbations de la zone fronto naso-maxillaire, et une désadaptation suturale.

L’état congestif de la muqueuse permettra le développement de la rhinite, dès qu’un facteur extérieur viendra se surajouter : froid, agent microbiens….

 

Les conséquences de l’inflammation observée au niveau de la muqueuse nasale dans les états allergo-infectieux chroniques, indiquent que les troubles liquidiens sont le plus souvent prépodérants à ce niveau.

Physiologiquement, les sinus sécrètent un mucus fluide drainé par les cils épithéliaux vers chacun des ostia ou canal qui font communiquer chaque sinus avec la fosse nasale. En cas de sinusite aiguë, l’agression microbienne entrave le fonctionnement ciliaire et la perméabilité des ostia est compromise par l’oedème muqueux, ce qui gêne encore plus le drainage et la ventilation de chaque sinus (hypoxie), éléments qui favorisent l’infection. Ceci explique la nécessité d’un traitement précoce antibiotique et anti-inflammatoire, parfois d’un drainage pour tendre à rétablir la perméabilité ostiale afin d’éviter les complications méningées et orbitaires et le passage à la sinusite chronique.

Le point de départ est le plus souvent nasal à la suite d’une rhinite. Cette rhinite peut être de nature infectieuse, allergique ou inflammatoire. La cause peut être dentaire pour la sinusite maxillaire (sinusites répétées). Les causes traumatiques sont moins fréquentes.

A la suite d’un rhume banal, le patient se plaint d’une douleur spontanée pulsatile augmentée quand la tête est penchée en avant -névralgie sous-orbitaire avec irradiation dentaire- et exacerbée par la toux ou l’effort. Elle est volontiers cyclique. Il existe une obstruction nasale et une rhinorrhée purulente antérieure et postérieure à caractère unilatéral. La fièvre est à 38°5 associée à une altération de l’état général et une asthénie modérée. Une cacosmie plus rare peut être présente (sensation d’odeur nauséabonde).

La localisation maxillaire est la plus fréquente (douleur sous-orbitaire) Les sinus maxillaires sont des cavités osseuses remplies d’air. Ils sont en rapport en haut avec la cavité orbitaire et en dedans avec la fosse nasale.

La localisation frontale plus rare (douleur frontale). Les sinus frontaux droit et gauche se situent dans le front entre les sourcils, et s’ouvrent dans le nez. 
La sinusite frontale ne se voit que chez des sujets âgés de plus de 8 ans car avant cet âge les sinus frontaux n’existent pas.
La sinusite frontale provoque des douleurs au niveau du front et des céphalées frontales.
La douleur peut être provoquée par la pression de l’angle supérieur et interne de l’orbite.

Les localisations frontales et maxillaires peuvent être bilatérales. L’examen consiste à rechercher la douleur à la pression sinusienne antérieure sous-orbitaire ou frontale, à faire une rhinoscopie antérieure et postérieure après mouchage et rétraction de la muqueuse. la découverte de pus dans le méat moyen en rhinoscopie antérieure et sur la queue du cornet inférieur en rhinoscopie postérieure suffit au diagnostic.

On recherche des complications méningées ou orbitaires et le traitement est prescrit sans tarder.

L’atteinte sinusienne d’origine dentaire est une pathologie fréquente. Elle représente près de 10 à 12% des sinusites chroniques. C‘est une maladie qui est largement sous-estimée car très souvent asymptomatique. C’est dire l’importance du dépistage et cela avant tout geste sur une racine d’une molaire supérieure.

Le diagnostic et le traitement de la sinusite maxillaire d’origine dentaire ont été transformés avec le développement récent du scanner et de l’endoscopie.

La découverte d’une infection sinusienne chronique d’origine dentaire est le plus souvent fortuite. En effet, il existe peu de signes spécifiques seules l’atteinte unilatérale et la cacosmie pourront orienter vers une origine infectieuse dentaire. Les signes cliniques le plus souvent rencontrés sont : une sinus algie (territoire du trijumeau V2), une rhinorrhée purulente ou un œdème facial.

 

 

Lexique des termes associées à une sinusite

Les dysosmies :

Les troubles qualitatifs de l’olfaction peuvent se traduire de différentes façons :

La cacosmie: perception d’une mauvaise odeur effectivement présente dans l’organisme et ressentie par le patient et son entourage. Elle se retrouve dans les pathologies sinusiennes (sinusite infectieuse, aspergillose) mais aussi dans la pathologie amygdalienne, dentaire ou le reflux gastro-œsophagien

La parosmie: le patient modifie une odeur habituellement agréable en une odeur désagréable.

La phantosmie : perception par le patient d’une odeur qui n’existe pas.

Les pertes quantitatives

Ces troubles quantitatifs de l’olfaction, vont de l’hyposmie qui est une perte partielle de l’odorat jusqu’à l’anosmie ou absence totale d’odorat.

L’hyperosmie est rarissime.  De récentes études  pratiquées sur le sujet ont démontré des rapports fréquents entre l’hyperosmie et la pathologie migraineuse.

Cette hyperosmie pendant la crise migraineuse serait équivalente à une « hallucination olfactive », et ne s’accompagne pas forcement de maux de tête. 

Les résultats de ces études montrent que l’hyperacuité olfactive apparait lors d’une crise migraineuse et persiste entre les crises. De plus cette sensibilité exacerbée aux odeurs pourrait contribuer à l’apparition d’une migraine.

Les thérapeutiques mises en oeuvre dans l’hyperosmie découlent de ces études.

Les causes :

La multiplicité des causes nécessite un bilan complet comportant :

un interrogatoire à la recherche d’un traumatisme crânien récent ou d’une exposition chimique professionnelle,

des tests olfactifs permettent de distinguer les anomalies quantitatives et qualitatives.

un examen endoscopique peut déceler une rhinite chronique ou une polypose naso-sinusienne.

le scanner des sinus est systématique pour compléter l’exploration des fentes olfactives et de l’ethmoïde.

L’IRM devra être pratiquée pour rechercher des causes tumorales intra-cérébrales (méningiomes olfactifs, gliome..)

Les pertes d’odorat par anomalie du portage aérien :

La polypose naso-sinusienne: Les polypes par leur présence et leur encombrement empêchent les molécules odorantes d’atteindre la fente olfactive,

Les rhinites chroniques; Les rhinites chroniques entraînent une majoration des sécrétions de mucus sur l’épithélium olfactif, ce qui altère la pénétration des molécules odorantes vers les récepteurs sensoriels.

Les pertes d’odorat par anomalie de perception du système olfactif :

Les molécules odorantes sont captées par les nerfs olfactifs qui vont traduire un message chimique en message biologique.

Les neurones olfactifs ont une durée de vie courte, limitée à quelques mois. Ce sont les seuls neurones de l’organisme des mammifères pouvant se renouveler à l’âge adulte.

  1. La rhinite aiguë virale: représente la première cause de perte d’odorat au monde, on évalue sa fréquence à 35% des dysosmies.
  2. Les autres causes sont beaucoup plus rares:

Post-radiothérapie Toxique (métaux lourds, acide sulfurique..)Médicamenteuse (exceptionnel) Pathologie rénale ou hépatique

Les pertes d’odorat d’origine centrale

L’atteinte se situe soit au niveau du bulbe olfactif soit au niveau cortical.

1) Les traumatismes crâniens

2) La maladie d’Alzheimer : les troubles de l’odorat seraient un signe précoce de la maladie.

3) Le méningiome du bulbe olfactif

4) Les autres causes sont plus rares : Maladie de Parkinson, tumeurs cérébrales, diabète, cirrhose alcoolique, hypothyroïdie,etc..

Bibliographie :

Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale – R. S. Dhillon,C. A. East
Ostéopathie crânienne, techniques et protocoles de traitement – Alain Berton,Claude-Annick Jermini-tharin
Anatomie fonctionnelle appliquée à l’ostéopathie crânienne – Nicette Sergueef
Le corps et l’aventure ostéopathique : essai – Claude Bochurberg
Manipulations viscérales – Jean-Pierre Barral, Pierre Mercier
Santé de l’enfant : les maladies – Impact Médecine