Tendinite et sciatique, tendinites des muscles fessiers ou glutéaux.

Le cabinet de la tendinite est spécialisé dans le traitement des tendinites, notre méthode ayant de très bon résultats sur les tendinites des muscles fessiers provoquant parfois une sciatique, contactez-nous pour plus d’informations et traiter votre tendinite.

Certaines douleurs fessières peuvent être un point de départ d’irradiation dans la jambe faisant penser à une sciatique et peuvent avoir leur origine au niveau du muscle piriforme. Elles sont la conséquence d’une atteinte du muscle lui-même ou d’une compression permanente ou intermittente du tronc du nerf grand sciatique à son niveau.

Les signes sont parfois trompeurs et relier les douleurs à leur cause musculaire présente souvent des difficultés. A nouveau, l’examen précis et méthodique des patients prend toute sa valeur. Des tests simples et spécifiques permettent d’arriver au diagnostic.

 

La tendinite du moyen fessier est une douleur de l’extérieur de la hanche, un peu en dessous du pli de l’aine. Le point douloureux siège sur une protubérance osseuse à cet endroit qui est la zone d’attache du tendon.
Le muscle moyen fessier est un muscle important de la station debout. La tendinite du moyen fessier est donc une douleur à l’appui et à la marche.
Habituellement la tendinite du moyen fessier est une douleur de mise en tension du tendon, quand on se lève et quand on marche. Si nous insistons lourdement, c’est que beaucoup de douleurs étiquetées “tendinite du moyen fessier” sont en fait des douleurs irradiées à cet endroit.
Les tendons sont riches en terminaisons nerveuses, et celui du moyen fessier est la projection habituelle de nerfs irrités au niveau des vertèbres lombaires.
Les muscles moyen et petit fessier sont habituellement associés avec une dysfonction lombaires au niveau de L4-L5.

Le muscle grand fessier et le pyramidal sont associés à des dysfonctions de niveau de la charnière lombo-sacrée L5-S1, ces syndromes sont fréquemment associés avec l’atteinte de tous les muscles.

Les zones de projection douloureuses pour ces muscles sont le bas du dos et la fesse pour le grand fessier, le bas du dos, la fesse et la hanche homolatérale pour le moyen fessier, la fesse, la hanche et la partie latérale de la cuisse et de la jambe pour le petit fessier, la fesse, la partie postérieure de cuisse et de jambe pour le muscle pyramidal.

Lors d’une tendinite d’un de ces muscles une sciatalgie ou sciatique peut être parfois ressentie par le patient.

La sciatique

La sciatique est une douleur du membre inférieur liée à l’irritation du nerf sciatique. La variété de loin la plus fréquente est une douleur liée à la compression d’une des racines du nerf : sciatique radiculaire.
Leur compression détermine une douleur selon un trajet précis dans le membre inférieur. Ce trajet douloureux correspond au territoire d’innervation sensitive de la racine en cause.

Elle s’accompagne souvent, mais pas obligatoirement, d’une lombalgie (douleur localisée dans la région lombaire), dont le mécanisme physiopathologique est différent de la douleur radiculaire.

La forme la plus fréquente est due à un conflit disco-radiculaire.

 

Le mode d’apparition d’une sciatique

Il est assez variable après un effort de soulèvement par exemple, une chute, effort de redressement, parfois progressive sans aucun facteur déclenchant.
La douleur peut être purement radiculaire, peut être associée à des lombalgie ou peut leur faire suite, voir les remplacer.
L’interrogatoire retrouve souvent des antécédents de lombalgies chroniques, ou de lumbagos récidivants.
En l’absence de traumatisme, des microtraumatismes peuvent être invoquées. La sciatique commune s’observe surtout entre 35 et 50 ans. Elle est rare après 55 ans, plus exceptionnelle avant 20 ans.

Le patient décrit une douleur : comme un tiraillement, avec un trajet précis.
Dans la sciatique L5, la douleur part de la fesse vers la face postéro-externe de la cuisse, la face externe du mollet et aboutit à la malléole externe, en avant ou autour de celle-ci : quelques fois elle va vers le pied pouvant atteindre le gros orteil ou même les deux ou trois premiers orteils.
Dans la sciatique S1, la douleur descend aussi de la fesse, reste en arrière de la cuisse et au mollet avant d’atteinte de le talon, suit le bord externe du pied pour aller jusqu’au 5ème orteil.

La sciatique peut être aggravée par la toux, un éternuement et/ou la défécation.. Elle présente un horaire mécanique et est aggravée en position debout et sa douleur est diminuée en position allongée.
Cependant dans de nombreux cas, la sédation n’est que temporaire, et les patients sciatalgique passent leurs nuits à rechercher une position calmante, supportable. L’intensité de la douleur de sciatique est variable d’un sujet à l’autre. Le plus souvent, elle est vive les premiers jours puis plus supportable.

Le diagnostic repose avant tout sur une bonne analyse clinique des signes et symptômes en gardant toujours à l’esprit que le terme de lomboradiculalgie implique l’association d’une radiculalgie L5 ou S1 et d’un syndrome lombaire toujours présent dans l’histoire clinique ou dans les antécédents récents.

L’analyse successive détaillée du syndrome lombaire et du syndrome radiculaire permet de reconnaître les éléments typiques du conflit discoradiculaire et les formes atypiques qui peuvent orienter soit vers une forme clinique de la lombosciatique discale, soit vers un diagnostic différentiel de sciatique non discale.

Le Syndrome lombaire

Le patient souffre habituellement depuis plusieurs années de lombalgies chroniques ou de lumbagos. A l’interrogatoire je retrouve souvent une aggravation progressive de la lombalgie qui avait tendance à devenir persistante et plus invalidante dans les semaines ou les mois précédant l’épisode actuel et des lumbagos qui récidivaient de plus en plus fréquemment.

L’histoire débute le plus souvent par une lombalgie aiguë basse, en barre, déclenchée par un traumatisme, un effort de soulèvement ou un mouvement de torsion mal contrôlé.
Le patient a pu percevoir un claquement dans la région lombaire. La douleur a tendance à se latéraliser du côté de la sciatalgie, qui s’est installée après un intervalle de quelques heures à quelques jours. La perception de la douleur radiculaire au moment même du traumatisme rend peu probable un mécanisme compressif si la hernie n’est pas volumineuse.

Le patient présente une certaine attitude antalgique / « position de confort » Le patient sciatalgique prend généralement une position penchée en s’appuyant sur la jambe du côté sain et en fléchissant légèrement la jambe du côté atteint.
Quand le patient se penche sur le côté pour diminuer sa douleur, cette position peut signifier 2 choses :

  • inflexion latérale croisée :
    • côté sain, en général pour la sciatique L5.
  • inflexion latérale directe :
    • -plus rare- du côté malade, elle se rencontre plus dans la sciatique S1.
Le diagnostic différentiel pour une sciatique

L’artérite des membres inférieurs : claudication douloureuse, localisée au mollet le plus souvent.

Une sacro-iliite donne volontiers une douleur dans la fesse.

Les douleurs de hanche :

  • une coxarthrose
  • une ostéonécrose aseptique
  • une tumeur et en particulier métastase
  • une fracture passée inaperçue

Sciatalgie associée à une lombalgie : irradiation le plus souvent dans la fesse et la partie haute des cuisses. Les lombalgies dominent nettement le tableau. L’examen neurologique est normal. La recherche du signe de Lasègue déclenche une douleur lombaire.

Douleurs de déafférentation : à type de brûlures chez un patient aux antécédents de lésion radiculaire.

Sciatique “cordonale” : par compression médullaire au dessus de D11 : à recrudescence nocturne, mal systématisée, de type fulgurant.


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[author title=”Tendinite avec une sciatique” author_id=”Traitement d’une tendinite”]